mercredi 18 décembre 2013

Jingle Bells

J’ai osé… faire mes courses un dimanche ! Ça faisait 4 jours que je repoussais l’échéance, on commençait à être à cours de pâtes alors il fallait faire quelque chose. J’avoue que je n’avais pas trop envie d’aller faire les courses avec les choupettes. Déjà à deux, on a du mal à gérer, la dernière fois une femme nous a proposé de bercer Anémone à la caisse (évidemment j’ai dit non, déjà que je suis assez prêteuse avec ma petite Anémone, je ne vais pas aller jusqu’à la laisser à une inconnue ! Mais ça dit quand même l’état d’esprit auquel on est habitué, alors qu’ici ça semble tout à fait normal). Sans compter qu’on finit toujours par se retrouver avec des trucs dont on n’a pas besoin dans le chariot avec Galane. Parfois des bonbons ou des jeux, mais une fois à Valence on avait ramené des collants. Chacune de ma mère et moi pensait que c’était l’autre qui avait pris ça, jusqu’à ce qu’on réalise que c’était ni l’une ni l’autre… Bref, je voulais y aller seule.



Rencontre avec le Père Noël avec la copine bleue



Donc la journée s’est déroulée tranquillement, en attendant la fête du soir. C’était Christmas Carols, une fête très populaire en Australie, où une chorale et des musiciens jouent en l’honneur de Noël, et toutes les familles se rassemblent. On a retrouvé mes copines, et les copines de Galane, dont sa « copine bleue », la petite Sophie dans sa robe bleue ! 

Nous on a passé une bonne soirée mais elle s’en est donnée à cœur joie, elle courrait avec l’une puis l’autre, elle dansait, elle riait : elle s’est éclatée. Anémone aussi d’ailleurs qui après avoir piqué un petit roupillon a suivi toute la fête d’un air curieux, surtout les cornemuses, que j’ai évidemment adoré. Les enfants étaient assis au milieu, j’y serais bien allée aussi ! On a plein de vidéos mais c'est un peu long à télécharger, on verra comment on peut vous transmettre un peu plus de cette soirée, et de notre petite princesse.


Jusqu'au bout de la nuit

Depuis, je suis assez (pré- ?) occupée avec cet apéro de mercredi soir. Du coup hier soir j’ai cuisiné (oh que c’était bon !), Anémone endormie dans son cosy près de moi (je l’avais gardée pour faire office d’alarme quand il serait temps de m’arrêter), Tristan était rentré coucher Galane. La cuisine aussi a chanté ce qu’elle pouvait avec ce qu’elle avait la pauvre, mais enfin on s’en est sortis. Prochaine étape : ce soir. Ça me donne envie de retourner au boulot tout ça !
Sa pose préférée, en mode observation
Anémone fait des vocalises toutes tendres, allongée sur le ventre, puisqu’elle s’est retournée. C’est son jeu en ce moment, mais elle n’arrive pas encore à faire le tour dans l’autre sens (du ventre vers le dos) donc elle râle au bout d’un moment. 
Aujourd’hui on est enfermées à l’intérieur avec la clim, car ils annoncent 35°, et pires les prochains jours. Jusqu’à samedi où il va probablement pleuvoir, pfff !

Expédition machine
Enfin il fallait qu’on se mette au frais après la matinée qu’on vient de passer. On va chez Danny de bonne heure pour éviter les grosses chaleurs, afin qu’il nous change la roue. Ce qu’il fait. On va en ville chercher du pain et du coup des sandwiches pour le midi (pour éviter de se taper les 150m qui nous séparent de la cuisine en pleine heure de pointe du soleil). Au moment de redémarrer, je sens que la voiture est lourde, bon je pars en regardant si je n’ai pas une fois de plus oublié le frein à main. Hé non, c’est le pneu, toujours le même qui est à plat. Je parque la voiture comme je peux. Et je réalise que je n’ai pas mon téléphone, par contre j’ai  le plan de Benalla sur lequel il y a le numéro du club. Ouf ! Je rentre dans un magasin et j’arrive à avoir Rhonda (la directrice du club) qui me dit qu’elle m’envoie quelqu’un. Finalement c’est Ron (celui du camping) et Peter (celui du bbq) qui viennent me remettre la roue de secours. Je file donc chez Danny pour qu’il m’arrange ça. Il a l’air bien embêté et puis ça lui fait de la mauvaise pub au club, entre ses « copains de bière » et ses clients potentiels… enfin cette fois ça devrait aller. 



On amène son sandwich à Tristan et on passe un moment avec lui en regardant les planeurs s’installer petit à petit avant de rentrer pour la sieste.


2 commentaires:

  1. et ben dis donc! quelle ambiance et qu'elle vie ... vous êtes toujours a la fête l bas ! je comprends, entre les mouches, la chaleur ou la pluie faut bien faire quelque chose non ! ah oui la cuisine quoi ! et tu aimes ça non !! et la m'tite mère Galane qui court partout ! autre chose.. les vaches .. de Tristan, c'est elles qui produisent la bière !ah!ha!ha! Merci Aurélie pour cette écriture pleine de vie . bises ;

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  2. C'est plus que 24h que tu as dans ta journée! Tu ne t'ennuies pas entre tes choupettes et tous ces dîners champêtres. Sans oublier la voiture un (peu) pneu crevée et toutes ces mouches prêtes à etre gobées...
    Cest un plaisir de te lire ainsi que Tristan avec ses aventures multiples du décollage et du gobage de mouches.
    On vous embrasse très très fort

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