mardi 3 décembre 2013

Chaud cacao

Voilà c’est l’été, avec ses 35° constants. 
Hum que c’est bon de voir vos photos en manteaux et écharpes. Enfin parfois je les regrette parce qu’on n’est pas encore habitués à la chaleur. Et prendre une douche ici c’est toute une expédition avec mes 2 bichounettes, alors je ne peux pas y passer ma journée, tant pis, enfin surtout pour les autres qui doivent me supporter… Va falloir que je me mette à utiliser la clim un de ces 4, c’est pas pour rien qu’ils l’ont tous ici. Enfin aujourd’hui ça n’a pas empêché ma grande de dormir, c’est déjà ça, quant à la deuxième elle fait le loir en pétant sur son coussin près de moi.


Quoi, il pleut ?! ah non… ça y est, c’est fini. Je n’y croyais pas : cela fait plusieurs fois qu’on a un ciel gris et lourd qui n’attend plus qu’à nous tomber dessus mais il ne se passe rien. Eventuellement quelques petites gouttelettes dont on se demande même si ce n’est pas un oiseau qui est passé, enfin juste de quoi s’inquiéter pour nos linges et lancer le branle-bas de combat pour aller les chercher. Mais une fois que tout est sain et sauf : plus rien, le ciel se découvre et on se retrouve avec nos linges à moitié secs (je reste optimiste) suspendus partout où l’on peut dans la pièce. Et nous on est d’autant plus moites. Ah, je rêve d’une bonne averse qui vienne nous tremper jusqu’aux os, on danserait sous la pluie en se la jouant tahiti douche, et on rentrerait se réchauffer avec un bon chocolat chaud et des gaufres, hum… Bon je crois que je vais mettre la clim parce que j’ai dû prendre un coup de chaud.


une belle sur la queue
Heureusement on n’a pas de mouche chez nous. C’est surprenant parce qu’au club house, c’est-à-dire à 150m, il y en a plein à tel point qu’on ne peut pas manger dehors le midi. Le soir non plus en fait mais là ce sont les moustiques qui s’y mettent. En fait il y en a partout sauf chez nous, quelle chance. Tristan dit qu’il est assailli sur la piste, il me raconte qu’il est obligé de faire la chasse aux mouches (en même temps j’ai découvert l’été dernier que c’était son sport favori) dans son engin avant de fermer la porte, ça doit être comique. Les gens du bush en avaient plein le visage l’autre jour, elles s’installaient sur leurs lèvres, venaient butiner leurs yeux, et eux ne disaient rien, tels des vaches habituées. J’essaie de résister aussi, je ne vais pas passer 3 mois à me battre contre elles mais quand on mange c’est tendu pour les éviter. Un collègue de Tristan lui a dit « ah mais t’en as pas encore avalé?! ». Parce qu’elles sont molles et collantes les coquines, c’est pas les bonnes grosses mouches dynamiques de St Pierre que l’on entendait mais ne voyait jamais. Oui bon elles n’étaient pas toutes comme ça là-bas non plus. Décidément… je vais commencer à me demander si ce n’est pas nous qui les attirons finalement. Le pire, c’est quand elles se posent sur mes chérubines, surtout la petite parce qu’elle n’a vraiment aucun moyen de défense la pauvre. Quoique parfois elle agite les bras quand même, peut-être que ça contribue à son développement psychomoteur, qui sait ?


Trève de bavardage sur les mouches, on a d’autres chats à fouetter. 
Comme la petite souris avec laquelle on cohabite. Tristan nous a gentiment fait croire que c’était un oiseau, parce qu’effectivement on les voit rentrer et sortir par des trous de gouttière, mais je trouve qu’ils auraient de sacrées pattes si c’était eux qui gratouillaient comme ça. J’essaie de penser que ce sont de beaux petits loirs (berk quand même), et surtout j’ai vérifié qu’ils ne pouvaient pas nous faire de visite impromptue en pleine nuit. Tant que je ne les vois pas, ça va, et puis je crois que ça va mieux à force d’en voir sur tous les livres de Galane, je m’y suis faite, enfin en ce qui concerne les petits formats uniquement… Parce que sinon j’appréhende déjà de retourner au marché de Denpasar à Bali, où l’un d’entre eux (ces bêtes féroces) m’avait fait fuir à chaudes larmes.


Ici c’est la cabine de douche qui me fait stresser. Il y a une cabine handicapé à l’extérieur qui est parfaite pour la famille comme nous a dit Ron, le gars qui gère le camping (l’aéropark). Et c’est vrai, il y a une douche avec un flexible, un petit banc et surtout c’est grand. Mais c’est une cabine en plastique (ça fait penser aux douches des Formule 1), avec une micro fenêtre et une poignée multiple, bref l’horreur pour la claustro que je suis. On y est allés en famille une première fois et Tristan a dû sortir pour aller chercher quelque chose qu’on avait oublié. Quand il est revenu, je l’ai vu de l’intérieur tourner la poignée dans un sens, puis dans l’autre… sans succès ! Mon sang n’a fait qu’un tour, je me suis sentie pâlir, mes jambes se sont dérobées (c’est marrant cette expression, ça tombe bien j’étais en robe), et je me suis précipitée vers la porte pour lui demander quoi faire, en panique. Il m’a dit : « ben ouvre ! », et j’ai ouvert. Ouf, on était sauvées !
Du coup j’ai à nouveau paniquée quand il m’a rejoint hier soir alors que je donnais le bain aux filles et qu’il a tirée la poussette que j’avais mise en porte à faux. D’un coup la cabine s’est assombrie, et j’ai crié, je ne sais même plus quoi, juste crié, et à nouveaume suis précipitée sur la porte pour ne pas qu’elle se referme… Bon c’est drôle après coup mais ça fait peur quand même, est-ce que la somatopathie ça guérit ça ?


Voilà une belle dose de désagréments quotidiens pour que vous ne soyez pas trop jaloux de notre deuxième été. D’ailleurs ils nous annoncent 6° la nuit prochaine alors réjouissez-vous, vous au moins vous avez des couettes…

Par contre on va vite remettre les maillots de bain et puis demain matin c’est Playgroup alors :

 « on va bien s’amuser ! »


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